La véritable richesse et la puissance
d'un pays consistent non dans ce qu'il tire de l'étranger, mais dans ses
produits indigènes. L'arbre sain et vigoureux donne seul chaque année les
fleurs dont les abeilles expriment le miel le plus doux; mais l'arbre dans le
tronc duquel elles déposent leurs rayons, est creux et stérile; il cesse
bientôt de porter des fleurs parfumées.
Jean-Paul
– Pensées (Tout sur Jean-Paul ici)
Jean-Paul, un chantre de la défense de
notre Civilisation menacée par les communautarismes de tous bords qui s’épanouissent
dans nos Quartiers ? Est-ce chez lui qu’Éric Zemmour a trouvé son
inspiration ? J’en doute, mais
quand même…
1 – Pour Jean-Paul, il ne s’agit pas
simplement de se méfier des étrangers qui s’insinuent par nos frontières pour
envahir notre territoire.
2 – Il faut aussi se méfier de ce qu’ils
apportent avec eux, des marchandises qu’ils fabriquent à bas coût dans leur
lointain pays. D’ailleurs l’aspect le plus perfide de la présence des étrangers
n’est-il pas de n’être chez nous que
par l’intermédiaire de leurs marchandises : si l’étranger est toxique,
c’est par ses produits indigènes qui pénètrent par nos frontières poreuses.
Mais, lorsque Jean-Paul parle de ces
produits indigènes qui stérilisent notre terroir et le fait dépérir, pense-t-il
à des marchandises ? Anticipe-t-il le jeans
venu du Bangladesh et qu’on nous vend 5 euros ?
3 – Peut-être, mais pas seulement :
on peut aussi penser aux manières de vivre, religions, costumes, bref, tout ce
qui contribue à l’existence des communautés « indigènes » coupées du
reste de la société et qui sont également mortifères pour les pays
« d’accueil ».
Alors que les vêtements fabriqués en Chine, en Éthiopie ou ailleurs sont strictement identiques à ceux que nous portons,
le costume porté par ces étrangers qui fabriquent notre jean n’a rien à voir les nôtres.
--> Conclusion : l’Étranger est parfaitement supportable quand il
s’identifie à nous. Alors il devient l’abeille qui fabrique son miel pour notre
plus grand profit. Ces émigrés qui ont réussi leur assimilation sont de bons
étrangers – d’ailleurs il nous est arrivé d’en élire à la Présidence.
Le mauvais étranger c’est celui qui
prétend conserver quelque chose de son lointain pays : costume, religion,
coutumes sociales – communauté refermée hermétiquement sur elle-même, c’est
alors qu’il fait dépérir l’arbre qui l’a accueilli
Aïe !
Ne me jetez pas de pierres, ça fait mal ! Pitié ! Je peux me
racheter :
-
Et si on essayait le métissage ? Ça réussit
assez bien en cuisine, pourquoi pas ailleurs ? Dans la mode
vestimentaire ? Et dans la religion ? Pourquoi ne pas faire des Églises qui seraient en même temps des mosquées ? Un minaret qui serait en
même temps un clocher ? Un curé avec une longue barbe - et avec ça
il pourrait aussi faire rabbin !
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