Tuesday, October 28, 2014

Citation du 29 octobre 2014



La véritable richesse et la puissance d'un pays consistent non dans ce qu'il tire de l'étranger, mais dans ses produits indigènes. L'arbre sain et vigoureux donne seul chaque année les fleurs dont les abeilles expriment le miel le plus doux; mais l'arbre dans le tronc duquel elles déposent leurs rayons, est creux et stérile; il cesse bientôt de porter des fleurs parfumées.
Jean-Paul – Pensées (Tout sur Jean-Paul ici)

Jean-Paul, un chantre de la défense de notre Civilisation menacée par les communautarismes de tous bords qui s’épanouissent dans nos Quartiers ? Est-ce chez lui qu’Éric Zemmour a trouvé son inspiration ? J’en doute, mais quand même…

1 – Pour Jean-Paul, il ne s’agit pas simplement de se méfier des étrangers qui s’insinuent par nos frontières pour envahir notre territoire.
2 – Il faut aussi se méfier de ce qu’ils apportent avec eux, des marchandises qu’ils fabriquent à bas coût dans leur lointain pays. D’ailleurs l’aspect le plus perfide de la présence des étrangers n’est-il pas de n’être chez nous que par l’intermédiaire de leurs marchandises : si l’étranger est toxique, c’est par ses produits indigènes qui pénètrent par nos frontières poreuses.
Mais, lorsque Jean-Paul parle de ces produits indigènes qui stérilisent notre terroir et le fait dépérir, pense-t-il à des marchandises ? Anticipe-t-il le jeans venu du Bangladesh et qu’on nous vend 5 euros ?
3 – Peut-être, mais pas seulement : on peut aussi penser aux manières de vivre, religions, costumes, bref, tout ce qui contribue à l’existence des communautés « indigènes » coupées du reste de la société et qui sont également mortifères pour les pays « d’accueil ».
Alors que les vêtements fabriqués en Chine, en Éthiopie ou ailleurs sont strictement identiques à ceux que nous portons, le costume porté par ces étrangers qui fabriquent notre jean n’a rien à voir les nôtres.
--> Conclusion : l’Étranger est parfaitement supportable quand il s’identifie à nous. Alors il devient l’abeille qui fabrique son miel pour notre plus grand profit. Ces émigrés qui ont réussi leur assimilation sont de bons étrangers – d’ailleurs il nous est arrivé d’en élire à la Présidence.
Le mauvais étranger c’est celui qui prétend conserver quelque chose de son lointain pays : costume, religion, coutumes sociales – communauté refermée hermétiquement sur elle-même, c’est alors qu’il fait dépérir l’arbre qui l’a accueilli
Aïe ! Ne me jetez pas de pierres, ça fait mal ! Pitié ! Je peux me racheter :
- Et si on essayait le métissage ? Ça réussit assez bien en cuisine, pourquoi pas ailleurs ? Dans la mode vestimentaire ? Et dans la religion ? Pourquoi ne pas faire des Églises qui seraient en même temps des mosquées ? Un minaret qui serait en même temps un clocher ? Un curé avec une longue barbe  - et avec ça il pourrait aussi faire rabbin !

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