Saturday, January 06, 2018

Citation du 7 janvier 2018

Ma devise est : exister, c'est insister !
            Attribué à Johnny Hallyday
Le principe fondamental de l'individu, c'est le conatus, autrement dit, le désir, l'appétit, la puissance d'exister. … Pour Spinoza, le désir est premier, et n'a pas de finalité au départ. Il s'agit juste d'une poussée vers un objet. Je suis d'abord une puissance d'exister.
Forum Digression – Sur le conatus de Spinoza

Passons sur l’attribution hasardeuse à Johnny Hallyday de cette formule qui peut avoir été prononcée par lui… à la suite de bien d’autres. Ce qui compte, c’est qu’elle prenne du sens si on l’imagine régulant la vie d’une star qui se maintient sur le devant de la scène depuis 60 ans.
Mais il ne faudrait pas non plus faire de cette formule une glorification de l’obstination, un déni de l’évolution. Je propose de la relire dans le contexte du conatus de Spinoza (philosophe redevenu très tendance ces temps-ci),  c’est-à-dire dans l’effort de chaque être pour continuer d’exister et surtout – pour développer ses potentialités. De là, Spinoza tire l’idée que ce n’est pas par avidité pour un bel objet qui l’attire que le désir se forme, c’est par besoin de s’extérioriser. Du coup on peut admettre que, quand Johnny bondissait comme un loup sur la scène, c’était l’effet d’une impulsion irrépressible.



Johnny Hallyday sur scène à Lausanne


Alors oui : si Johnny est une bête de scène, ce n’est pas seulement par un don inhérent à sa nature ; c’est aussi l’expression de son conatus. A nous de savoir où le notre peut nous pousser. Moi, c’est devant mon clavier d’ordinateur : moins spectaculaire que pour une rock-star, mais tout aussi impérieux.

2 comments:

FRANKIE PAIN said...

7 janvier
MON cher jean pierre j’aime votre conatus vous êtes ma rock star du clavier mais surtout des couche de la pensée qui rend ma vie plus pleine de sesn faire parler les mots et ne pas simplement les prendre au premier degré
J’ai vécu avec un philosophe et notre vie se passer entre l’écoute du jazz , la palabre et ce qui ne s’écrit pas .
Sa dernière mission en Syrie la rendu « kapoute idyle terminer » , absorbée par une terrible mélancolie heureusement pour lui il a épousé son infirmière.
Le temps passait comme un écheveau bien fait qui se devider au rythme de nos mots et que c’est bon la connaissance et le roi du clavier continuer à servir votre conatus
Je vous embrasse.

FRANKIE PAIN said...

désolée premier farci de truffes de fautes d'orthographe