Sunday, June 12, 2016

Citation du 13 juin 2016

Le désir rend souvent l'homme veule. Regardez ce sourire en forme de traversin froissé, ce regard d'eau du robinet qui coule ! La veulerie du désir est suivie par son audace. Après avoir reniflé, hésité, il devient prêt à tout pour satisfaire le loup dans le ventre.
Charles Dantzig – Encyclopédie capricieuse du tout et du rien,

Commentaire 2 -
Le désir, phase 2 – Après les bassesses du séducteur, voici le « loup » lâché : il fond sur sa proie, la plaque contre le mur et ses innombrables mains palpent, pincent, pénètrent tous les replis du corps de sa victime.
On pense à Denis Baupin, le « DSK vert » ; il est vrai qu’on le surnommait aussi « le poulpe » – lisez plutôt ce témoignage de cette jeune victime : « Une jeune dirigeante du parti … raconte la scène suivante après son entrée dans le bureau : « C’est une pieuvre qui m’a sauté dessus. Il a essayé de m’embrasser par tous les moyens. Je me suis débattue » »
Alors bien sûr on imagine la peur et la panique qui donnent à cette jeune femme l’impression d’être investie de partout par ces mains prédatrices, un peu comme dans cette estampe d’Hokusai :

Hokusai – Le rêve de la femme du pécheur
Violence prédatrice… Subie ou voulue ? C’est ça le problème avec le loup qui est dans le ventre : il peut être aussi un fantasme rêvé par la victime qui du coup n’en est plus vraiment une. Une preuve ? Voyez le titre de l’estampe : Le rêve de la femme du pécheur. Oui : le rêve – pas le viol. La jouissance suprême pour cette femme est d’être investie de partout par cette pieuvre. Si elle avait connu Denis Baupin, nul doute que son rêve serait devenu réalité.



3 comments:

FRANKIE PAIN said...

Dien comme l'age nous fait écrire , pour ma part des chpses différentes.
sublime sujet

estampe parfaite de la femme du pêcheur
le temps 2 du désir
...
quand allez vous écrire le frzgment du discours amoureux point de vue d'un philosophe...
vous en avez l'envergure et vous votre écrit n'a pas d'age alors que mon la vieille actrice qui ne suis qu'au bout de mes sens je vous en ferez deux allégorie extrmement différentes . je suis en partance pour quelques voyages mais je reviendrai sur cet écrit car il m'inspire
par contre je préfererai passer par votre mail personnel car il y a des choses quand on est une femme encore public qu'il ne faut pas laissez aux yeux de tout...
car s'il m'oublie sur bien des fronts

sur celui là le bus fais sortir de la taverne et ce n'est pas ainsi que j'en sortirai
bravo pour ce billet qui porte à beaucoup de reflection et fais voyager des mémoires et ...

pensez à ses fragments de philosophe... mais vos citations du jours ce sera à trouver uneéditeur car , nous n'avons pas toujours le jus , le temps , la disponibilité d'esprit de se les prendre cdans nos cerveaux au petit déjeuner habité des travaux d'écriture du quotidien livré par la nuit,

et ouvrir au palisr rebonditr , je serai éditeur , je vous prendrai ... et votre matière est toujours riche d'enseignement..
je vous embrasse cher jean Pierre à bient^to encore et toujours au fil de nos inspiration un texte va bient^to arrivé le kadeau de Victor
vous le siroterait bien
j'ai quelques relectures à faire , mais le premier jet je le savoure...

très très

FRANKIE PAIN said...

ce billet est une chenerai truffée de fotes mais je n'ai pas les bonne lunette et c'est écrit si petit que...
et je n'ai pas le temps à l'instant de le reprendre excusez moi docteur Philosophe...

Jean-Pierre Hamel said...

Merci de vos remarques si encourageantes chère Frankie !
J’ai souvent pensé qu’une édition de ces Billets ne serait pas opportune parce qu’il s’agit de petits bouts de textes destinés à être lus dans la discontinuité et qu’à les lire d’affilée on risquerait l’indigestion – ou pire : l’indifférence.
Mais votre observation sur le moment de la lecture qu’un imprimé rendrait possible n’importe quand est effectivement à retenir… De toute façon, je ne connais personne dans l’édition et puis j’ai comme vous pouvez le supposer une gigantesque flemme de me lancer là-dedans. Gardons notre énergie pour en jouir en écrivant, badinant ou … ce qu’on voudra.
Je vous embrasse
Jean-Pierre