Sunday, December 24, 2017

Citation du 25 décembre 2017

Que notre orgueil vienne donc crever en face de cette botte de paille sur laquelle repose le Verbe de Dieu.
Bossuet
Ah… Ces théologiens ! Toujours à mettre des commentaires abscons sur des images pourtant  si simples…
Car, voilà, Noël et le Petit-Jésus, c’est ça :




Michel Anguier  La nativité (détail) à l’église Saint-Roch. Paris, sculpture – 17ème siècle

Tout y est, même la paille. Oui, mais voilà qu’on devrait y voir le Verbe de Dieu
Le Verbe de Dieu ? Quésaco?
Demandons aux théologiens, justement, eux ils doivent savoir de quoi ils parlent.
Je cherche dans Google porteur de la parole inspirée des Prophètes.  Et je lis : « le verbe de Dieu, c’est son verbe créateur et sauveur, qui réside dans son logos. »
Bien – Mais encore ? Cette expression désigne Dieu lui-même (normal, sinon on serait dans un polythéisme qui ne dirait pas son nom) ; elle désigne finalement son Verbe incarné en Jésus Christ, « médiateur et plénitude de la Révélation »
Oui, mais où sommes-nous ? Dans l’Ancien testament ou dans les Evangiles ?
« « Les  paroles  de  la  Loi  et  des  Prophètes  ont  leurs  exemplaires  [figures]  dans  les  Évangiles » selon l’expression d’Origène C’est dire que partout en elles, Jésus-Christ peut être trouvé. Tout, dans l’Écriture, est prophétique, parce que tout Le signifie. Elle n’est en quelque sorte qu’une seule Parole, et cette Parole concerne JÉSUS. Chacun des «saints» de l’ancienne Loi le préfigure sous quelque aspect... Il est le nouvel Adam, le vrai Joseph, le vrai Moïse... »

Eh bien, voilà : on comprend qu’on ne comprenne pas. Non seulement cette histoire de verbe-logos, c’est réservé aux docteurs en théologie ; mais encore il faut croire que Jésus est Celui par qui l’unité des écrits testamentaires se réalise, et que les Prophètes judaïques ne parlaient que de Lui, sans nous le dire, sinon ça aurait été trop simple.

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