Wednesday, April 10, 2013

Citation du 11 avril 2013

Les femmes qui ont été abandonnées et qui souffrent d'un chagrin d'amour ont besoin, pour les apaiser, d'une certaine forme virile de la tendresse : où trouver cette tendresse mieux que chez un père ?
Jean Dutourd – Leporello, Ed. Plon - 2007.
Comme souvent chez Dutourd, plusieurs idées se mélangent et il convient de les distinguer avant de les relier.
- D’abord, l’amour chez la femme engendre une régression au stade infantile. C’est ainsi que la femme abandonnée a besoin pour être consolée par un papa (ou par son substitut).
- Ensuite, le papa comme la maman dispose d’un potentiel d’amour apportant la sécurité à l’enfant éploré ; cet amour s’appelle la tendresse.
- Enfin il existe une tendresse virile qu’il convient de distinguer de la tendresse féminine.
On me permettra de m’arrêter à cette dernière proposition qui est la plus singulière : tendresse virile ? N’est-ce pas un oxymore ? Quand deux hommes s’enlacent, ce n’est vraiment pas l’expression de la tendresse !

Oui, mais, avec les rugbymans, on n’a pas une représentation d’un papa et de son bébé.
… Et pourtant la tendresse d’un Papa qui donc n’en a pas rêvé ?
C’est ce que nous montre Anne Geddes :


La voici donc la forme virile de la tendresse qu’on peut trouver chez un père.
Qui donc, devant cette sublime image irait encore brailler dans les rues : les enfants ont droit à un papa et une maman. C’est bien d’un papa-maman qu’on rêve.

1 comment:

FRANKIE PAIN said...

ah ! mon cher si vous n'existez pas je ne pourrai pas vous inventer car mon esprit n'est pas fichu comme le votre et j'ai besoin de notre différence.
tendresse virile
j'aime votre oxymore et la démonstration de l'étreinte de la tendresse féminine.
j'aurai beaucoup à dire là sur ce sujet car il est l'objet d'une quête infini que j'ai posé sur un coin entre deux piles de bouquins
et je sais quand je la croisera cette étreinte virile
je mettrai peut-être de l'eau dans mon vin que je ne bois plus pour y gouter et m'en resservir car elle me manque considérablement et il y des jours que je sens comme elle me fait mourir

très bien monsieur d'en parler vous homme
je pense que vous ne l'ignorez pas
je vous embrasse tendrement et merci de votre charmant(comme toujours ) votre mot,
j'aimerai bien avoir votre avis sur mon texte "un bain incroyable. ils l'ont pris." venez donc le prendre vous serait le quatrième ..
clin d’œil de complicicité littéraire.