Thursday, October 17, 2013

Citation du 18 octobre 2013



La femme qui a le plus besoin d’être libérée est celle que chaque homme porte en lui.
William Coffin (Cité par Frankie Pain sur son Blog)
En ces temps de disputes crispées sur le thème du « Gender » (ou : Théorie du genre cf. ici) voilà une citation qui a le mérite de purifier l’air ambiant.
Ce qui me chiffonne dans la Théorie du Genre, c’est qu’on a l’impression que l’individu est sexuellement neutre avant de choisir ultérieurement son sexe (ou plutôt son « genre » masculin ou féminin) : « la théorie du gender … suppose … le désir de l'individu de choisir, sinon son sexe biologique, au moins son appartenance de "genre". On va expliquer à l'enfant qu'il ne naît ni garçon ni fille, qu'il choisira plus tard. » (Chantal Delsol – Article cité)
Quant à moi je trouve que le message freudien est plus limpide : si on choisit d’être homme ou femme, c’est que les deux sont à notre disposition originellement. Il y a en nous une part masculine et une part féminine, on donne la priorité à l’une ou à l’autre, mais celle qui n’a pas été choisie continue d’exister. Que devient-elle ?
Selon la citation de William Coffin elle serait refoulée au fond de nous, elle constituerait ce que nous nous interdisons d’être, quand par exemple, étant mâle on se refuse à pleurer, ou femme à dire bonjour aux copains en leur tâtant l’entrejambe.
Autrement dit, l’existence de ce refoulement est dénaturation de l’individu : nous sommes faits doubles, nous devons pour être pleinement nous-mêmes vivre cette dualité, un peu comme les androgynes de Platon. Qu’on manifeste la part refoulée de nous-mêmes selon les critères de l’époque (par exemple les pleurs sont aujourd’hui considérés comme féminins, mais au 18ème siècles les hommes pleuraient abondamment et pour peu de choses), qu’il y ait comme le dit la théorie du Genre une manière historique – et non biologique – d’être homme ou femme : d’accord. Ça n’empêche que c’est de l’alliance du masculin et du féminin (et réciproquement bien sûr) que dépend la désaliénation – et donc la libération – de l’individu.

1 comment:

FRANKIE PAIN said...

merci mon très cher Jean pierre comme c'est fort bien dit et essentiel, je vous l'emprunterai pour mettre cet écho sur mon blog
j'attendrais votre retrour de vacances pour avoir votre bénédiction.
grace à ma part masculine j'ai rencontré un homme ethnologue directeur d'une chaire d'ethnologie cette rencontre c'est faite sur mon ombre masculine développer comme il n'avait jamais rencontrer chez une femme où son choix d'être femme était tonnant de toutes ses pores / car en afrique en naissant on dit à l'enfant et les initiés le répéte n'oublie jamais ton ombre du sexe que tu n'as pas et developpe le il n'avait conclu ou si d'une autre manière
pour la plaper plus....
dommage qu'il n'est pas eu votre conclusion ethnologue pas philosophe.
et votre conclusion me ravit
bonne vacances jean pierre et amusez vous bien avec vos petits enfants si vous êtes prés de paris faites le moi savoir que l'on prenne un café boulevard saint Michel.