Sunday, April 01, 2012

Citation du 2 avril 2012

Le ténor politique est par nature priapique. C’est par cette énergie là que se conquiert le pouvoir, ou par son exact contraire, la glaciale impuissance d’un Salazar, puceau résolu.

Daniel Pennac – Journal d’un corps (p.218)

Daniel Pennac écrit ceci dans son dernier ouvrage, récent certes, mais probablement antérieur au scandale du Sofitel-New-York. Il y a donc là une sorte d’évidence, et plutôt que de nous scandaliser de ce qui s’y est passé, nous devrions nous étonner que cela n’arrive pas plus souvent. D’ailleurs, ça arrive sans doute souvent, et le scandale, c’est simplement qu’on ne le sache pas. C’est bien ce que nous reproche la presse américaine.

Pennac écrit : « Dans leurs bureaux, … ils peuvent éjaculer sans dommage sur le petit personnel » évoquant au passage la souffrance de la contention sexuelle éprouvée par les négociateurs politiques obligés de se retenir pendant des heures là où précisément leur activité porte à son comble la tension sexuelle. On se rappelle combien le cas de Bill Clinton a ému, lorsqu’on a su que c’est au terme d’une journée de fatigue, le dos plein de contractures douloureuses qu’il a requis l’apaisant service de Monica.

- Pennac est fin psychologue. Il sait que certains hommes politiques ne répondent pas à ce modèle, des chefs d’Etats qui sont « des puceaux résolus ».

Mais alors, il leur faut un autre exutoire, une autre façon de décharger leurs tensions – de la « dégorger » dit-il.

Et c’est Khrouchtchev qui tape sur la table de l’ONU avec sa godasse.

Au fait : et Notre-Président – comment dégorge-t-il selon vous ?

2 comments:

FRANKIE PAIN said...

je ne suis pas bonne en devinette.
dégorger aux gros sels comme les coquillages ... je ne sais.
belle semaine cher jean pierre

Anonymous said...

Essais de réponses ici :

http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=BfDdSTK6lBs

F'(sedinti)