Le raciste, c’est celui qui dit : « Je veux bien que Mouloud y soit mon frère. Ah, mais pas mon beau-frère, hein ! »
Attribué à Coluche
La fraternité, tout le monde croit que c’est dans la Déclaration des Droits de l’homme. C’est dire si tout le monde la considère aussi comme une valeur acquise et indiscutable.
Au point que ça ne dérange pas du tout de reconnaître que tous les hommes sont frères. Seulement voilà ; il suffit de regarder autour de soi pour constater que le fraternité universelle ça n’existe pas, ni dans les faits, ni dans les comportements. Et que de surcroît, ça ne risque pas d’arriver, même dans mille ans (car depuis mille ans, on n’a guère progressé dans cette direction ; on aurait peut-être même régressé…).
Ca ne coûte donc rien de dire « Mouloud il est mon frère », qu’est-ce que ça change ? C’est comme de dire « Moi, je ne suis pas raciste ». Seulement celui qui dit ça ajoute aussitôt : « mais...»
Car il y a toujours un : « mais ». Ici – classiquement - c’est le père - ou le frère - qui dit à la jeune fille : « oui, on est tous frères, mais ne me ramène par un noir ( – un arabe – un chinois – - un juif - un étranger – un musulman - une lesbienne - etc..) à la maison.
Car là, ce n’est pas de pure forme. C’est du concret.
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