Les seules vacances de l'homme sont les neuf mois qu'il passe dans le sein maternel.
San Antonio Je le jure
Non, non… Je ne vous refais pas le coup du sein maternel (8 février).
Je veux simplement relever que les vacances, telles que San Antonio les décrit est un moment de narcissisme intense.
N’apprécieront les vacances que ceux qui savent se consacrer à eux mêmes et rien d’autre.
Vous adorez faire des confitures et pour vous, les vacances c’est ça ? Si c’est pour la gourmandises d’une ribambelle de mioches qui vous traînent dans votre cuisine et vous surveillent pour que vous n’en sortiez pas tant que les chaudrons ne sont pas pleins, avouez que ce ne sont pas des vacances.
Si par contre vous faites ça parce que vous adorez entendre les mouflets vous supplier : « Aller, Mamie, fais-nous cette confiture qu’on trouve pas à Carrefour » alors on se rapproche de la vérité des vacances.
Mais si les vacances c’est se faire plaisir, le mieux est de se consacrer uniquement à soi-même. Le fœtus, qu’est-ce qu’il fait d’autre ? Il se fabrique, point final. Toutefois, on dit qu’il suce son pouce in utero : il se donne donc du plaisir lorsqu’il en a le temps.
Donc les vacances, c’est ça : faire tout ce qui nous développe et nous améliore (1). Et quand on en a le temps, se donner du plaisir.
Vu comme ça, ça me va. Je dirai que la retraite pourrait être conçue comme des vacances poursuivies jusqu’à ce que mort s’en suive….
(1) Notez que c’est exactement la définition aristotélicienne des loisirs… et de la liberté.
No comments:
Post a Comment