L’accès illimité à l’information ne signifie pas pour autant disposer d’un accès au savoir.
J. de Rosnay
Cela signifie que la vulgarisation ne peut être le fait de simplement disposer de l’accès à toutes les sources d’information. Il faut de plus mobiliser les ressources habituelles de l’accès à la connaissance, à savoir : une méthode de recherche, de critique de l’information et une capacité de synthèse, pour transformer celle-ci en savoir véritable.
- On a pensé que les nouvelles technologies de l’information (alias T.I.C., pour Technologie de l’Information et de la Communication) étaient un outil pédagogique, une nouvelle façon de faire travailler les élèves sur des exercices sommes toutes identiques. –
- On a pensé aussi que ces techniques seraient un intermédiaire entre le prof et l’élève, parce que le prof inhibe l’élève, alors que ce n’est pas le cas avec la machine.
- Et puis on s’est dit qu’après tout, ces «outils » (1) pourraient bien remplacer le prof.
On voit que les TIC sont plutôt un moyen pour l’élève de travailler sans le prof, et que le rôle de celui-ci est comme toujours d’apprendre à l’élève à se débrouiller tout seul. Il faut donc faire de l’ordinateur et de l’Internet un moyen en libre accès, sous le pilotage du prof, dans toutes les disciplines.
Pas si difficile, puisque les profs se servent de ces ressources pour eux mêmes (2), ils n’ont qu’à apprendre aux élèves à en faire autant, et non pas chercher à concocter des exercices particuliers requérrant l’usage de l’ordinateur.
(1) Le terme d’outil employé pour n’importe quoi me donne des boutons. Par exemple ici on aurait dû parler « d’instrument » (= ce qui instruit). Mais qui donc aurait saisi l’intention ?
(2) Allez, je balance aujourd’hui : de sources variées et concordantes, j’apprends que des jeunes néo-profs pompent leurs cours sur Internet ! On n’a plus qu’à fermer les IUFM.
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