Sagesse d’Epictète I
1 – Le bonheur ne consiste pas à
acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre.
Epictète
– Manuel
2 – Il n’y a qu’une route vers le
bonheur c’est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté.
Epictète
– Entretien
3 – L’essence de la philosophie est
qu’un homme devrait vivre de manière à ce que son bonheur dépende aussi peu que
possible de causes extérieures.
Epictète
o-o-o
Et allez donc ! Les feuilles qui
tombent en ce moment, ce ne sont pas celles des arbres, mais celles des
impôts ! Et là, ça fait beaucoup plus mal.
Je le sais : votre sang s’est glacé
en voyant l’avis d’imposition dans votre boite à lettre. Adieu, escapades à
Ibiza, adieu week-end aux Baléares ; adieu même, séances de remise ne
forme en Thalosso.
L’heure est grave : il est temps
d’ouvrir votre exemplaire du Manuel
d’Epictète, et de retrouver la recette du bonheur transmise par les stoïciens.
1
– Si vous devez renoncer à des projets de vacances, ou à l’achat d’un super
Smartphone (le futur iPhone 6 par exemple ?) pour payer votre supplément
d’impôts, ne désespérez pas d’être quand même heureux. Songez simplement que le
bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer : avez-vous
donc seulement envie de tout cela ? Je veux dire : en avez-vous un
réel besoin ? S’agit-il de faire quelque chose de si essentiel ?
Quelque chose que votre iPhone 5 ne permet pas ? Allez ! Oubliez tout
cela ; et dites merci au percepteur, parce que grâce à lui, vous allez
enfin pouvoir suivre le précepte d’Epictète et donc être libre !
2
– Et puis, de toute façon, que pouvez-vous y faire ? Cela dépend-il de
votre volonté ? Ah… C’est vrai ! Si vous n’aviez pas sottement voté
pour la gauche en 2012, vous pouvez supposer que la droite n’aurait pas
augmenté les impôts ! Hum… en êtes-vous si sûr ?
3
– Mais, oui : c’est bien difficile de dépendre comme cela de décisions
politiques sur lesquelles nous n’avons
prise qu’une fois tous les cinq ans. Vite ! Ressortons nos banderoles des Indignés prenons notre tente de
camping, et descendons sur la place de la Mairie.
… Mais non : vous n’allez pas faire
ça. Vous allez vous mettre à philosopher parce que c’est comme ça que vous
allez apprendre qu’un homme devrait vivre
de manière à ce que son bonheur dépende aussi peu que possible de causes
extérieures.
Pour ça, il suffit de lire ce Blog –
chaque jour !
4 comments:
Mon très cher, je ne suis pas partie en vacances un lumbago en arrosant mes fleurs. Un corps une bête de somme qui nous sonne de rester là où j’allais…comme les animaux les corps sentent avant nous. Cette date m’avait fait tenir tout ce grand nord de l’été, le désert des Carpates.
Et votre phrase me fait beaucoup de bien. Vive épiclèse vive jean pierre Hammel
Bon dimanche
Les stoïciens restent toujours une bonne médication. En attendant, soignez-vous bien Frankie, et ne faites pas comme moi qui négligeai un lumbago comme si c’était peu de chose. C’était il y a longtemps, mais la douleur qui en résulta, je ne l’ai pas oubliée...
Je vous embrasse, chère Frankie
J-P
Vive Epictète, vive Jean-Pierre Hamel et vive FRANKIE PAIN... ;-)
Boîte aux ou à lettreS et boîte aux lettres électronique.
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