Jésus
se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et
ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta; puis elle se leva,
et le servit.
Matthieu
- 8.14-15
La
femme guérie par Jésus revient à la vie – et que fait-elle ? elle va faire
le service. Car tel est son rôle, telle est sa vie.
Vision
on ne peut plus sexiste qui est pourtant restée dans notre inconscient culturel
ainsi que le montre cette photo :
(J’ai oublié l’adresse du site qui publie
cette image : j’en suis sincèrement désolé.)
Qu’on
ne se hâte pas de crier à la mauvaise intention : voici l’interprétation
que je lis dans le site « Christ est roi » consacré à ce passage de Matthieu :
« Matthieu
prend grand soin de sélectionner parmi les miracles de Christ, ceux qui illustrent
l'humilité du Roi. Car tout mâle Juif formulait chaque jour la prière suivante :
"Seigneur, merci de n'être né ni esclave,
ni païen, ni femme." Les femmes, c'est mieux qu'un lépreux, c'était mieux
qu'un païen, mais c'était moins qu'un mâle membre du peuple de l'alliance ! Une
conception si forte que la tradition avait créé cette prière infamante pour la gent
féminine »
…
Seigneur,
merci de n'être né ni esclave, ni païen, ni femme.
Vous
voyez que je n’ai pas sur-interprété.
o-o-o
Chacun
appréciera selon ses convictions personnelles. Pour ma part, je suis persuadé
que les hommes de chez nous ont aujourd’hui beaucoup moins d’occasions de
remercier le Seigneur de cette façon : l’égalité h/f est passée par là.
Mais
dites-moi : est-ce que la condition des femmes s’est élevée, ou bien
est-ce celle des hommes qui a dégringolé ?
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