For unto us a child is born
Handel – Messiah (A écouter ici : 4:33 de bonheur)
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille / Applaudit à grands cris. / Son doux regard qui brille / Fait briller tous les yeux, / Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, / Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, / Innocent et joyeux.
Victor Hugo – Lorsque l’enfant parait
Georges de La Tour – L’adoration des bergers (1644)
Noël ! Noël !
Ainsi autrefois criait le peuple pour manifester sa liesse. A n’importe quel moment de l’année, en juillet aussi bien qu’en décembre.
Noël, c’est le bonheur. Le bonheur ? Quel bonheur ? De savoir que le Sauveur est parmi nous ?
Sans doute… Mais, permettez qu’en notre époque matérialiste (1) on s’interroge : quelle fête est donc Noël, pour que chacun – même le voltairien le plus endurci – se sente illuminé de joie ?
La réponse va de soi, elle est chez Victor Hugo, le bon grand père, et elle est aussi dans tous ces tableaux si émouvant montrant l’adoration des bergers lors de la Nativité. Le nourrisson dans son sommeil et une icône de l’innocence et de l’espoir. Il incarne ce que l’humanité doit avoir de meilleur, il porte en lui tous ces possibles dont on espère voir l’humanité un jour s’enrichir.
Noël, c’est le jour où on oublie que Hitler et Staline ont eux aussi été des bébés (2).
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(1) Nous donnons à ce terme tout le poids qu’il a en philosophie : le matérialiste ne croit pas en la puissance créatrice d’une force spirituelle, et donc pas en Dieu, pas plus qu’en l’existence de Son Fils, Sauveur de l’humanité pècheresse.
(2) Version juive : Hitler et Staline ont eux aussi été de beaux bébés, s’ils ont mal tourné en grandissant, c’est la faute au monde corrompu… en attente d’un Messie.
2 comments:
magnifique un latour, et le propos sur l'innocence et l'introduction de deux monstres humanité merci , j'aime m'éveiller vers le haut chaque matin et encore plus un jour comme celui -ci merci
De la Tour - Hugo - Händel...
Pas de doute : c'est du lourd.
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