Que de femmes ont de la cervelle plein la poitrine !
Madame de Pompadour
A partir du moment où on incarne une idée par une femme, autant qu'elle ait des seins, et de beaux seins !
Sylviane Agacinski – Entretien avec Karl Zéro (Cité le 18-10-2008)
Quand j’ai rédigé le Post du 18-10-2008, j’ai fait pleinement crédit à Sylviane Agacinski de la pensée que j’y citais – sans songer qu’elle l’avait peut-être pompée quelque part, ou plus simplement que c’était une pensée assez commune pour avoir été formulée déjà avant – bien avant elle.
Alors, voilà que madame de Pompadour s’en mêle : certaines femmes ont de la cervelle plein la poitrine !
…Après avoir pensé qu’il s’agissait de réflexions de femmes mûres, aigries de voir que les jeunes mâles tournent autour des jeunes filles qui arborent une poitrine à l’insolente tenue, je me suis dit que peut-être les femmes tout comme les hommes avaient un penchant pour les belles poitrines. Y aurait-il un attrait commun, trans-sexuel si on peut dire, pour les seins ? Un attrait lié à l’espèce peut-être, comme l’est l’attachement?
Et si tel est le cas, on devrait en retrouver la trace dans des témoignages culturels tout au cours de l’histoire.
Alors, voilà : je suis tombé là-dessus (1) :
Il s’agit :
1 - de la statue d’Artémis du sanctuaire d’Ephèse, ou plutôt d’une copie de l’antiquité.
2 – d’une fontaine (à la Villa d'Este, Tivoli, Italie) autre copie, conçue aux environs de 1550 par Pirro Ligorio.
3 – d’une fantaisie contemporaine (dont j’ai perdu l’origine)
Certes, les attributs mammaires d’Artémis d’Ephese ont donné lieu à des interprétations plutôt prosaïques, telle que celle-ci : La déesse Artémis d'Ephese est une déesse de la fertilité, elle nourrit l'ensemble de l'humanité grâce à ses seins très nombreux et engorgés du lait divin.
D’accord, mais moi, je trouve cela un peu… réducteur.
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