Thomas Carlyle – Histoire de la Révolution française
Le jour du 14 juillet / Je reste dans mon lit douillet. / La musique qui marche au pas, / Cela ne me regarde pas.
Pour ceux qui ne l’auraient pas déjà deviné, la Marseillaise est au centre de la polémique sur l’identité nationale. Et pas seulement parce qu’on demanderait aux enfants des écoles de la chanter (au lever du drapeau comme le Maréchal nous voilà ?), mais aussi pour ses paroles belliqueuses et porteuse de haine raciale (le sang impur). Au point que Christine Boutin a proposé de réécrire les paroles de notre Hymne national…
Moi, je prétends que bien plus que les humanistes ou les chrétiens, ce sont les pacifistes qui devraient protester contre le fait de chanter ces paroles.
Voyez Carlyle (1795-1881) : c’est en observateur et non en censeur qu’il se place. La Marseillaise est un chant de guerre – entendez un chant qui pousse à combattre, une source d’adrénaline.
Il est inutile de vouloir refaire ses paroles, d’édulcorer son message comme le propose Christine Boutin. Rien que la musique (qui marche au pas) est guerrière.
Alors, moi je propose qu’on réserve le chant de la Marseillaise aux stades de foot ou de rugby. Que nos vaillants supporters viennent avec clairons et tambours pour la faire résonner dans les tribunes quand le pack tricolore part à l’assaut des buts adverses.
Et puis qu’on nous propose autre chose comme hymne. S’il faut vraiment quelque chose d’historique, pourquoi pas Le temps des cerises ?
Quoi ? Vous protestez en disant que c’est trop gnan-gnan ? Vous n’avez donc pas écouté la version de Bertrand Cantat ?
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