Apocalypse 4
Pour la fin du monde prends ta valise
Et va là-haut sur la montagne on t'attend
N'aie plus peur de rien tout ira très bien
Pour la fin du monde viens tout simplement
Viens donc il est temps.
Chanson de Gérard Palaprat (1971) [Vidéo ici – Paroles ici]
Bon vous vous doutez bien que ce n’est pas pour vous faire frissonner avec l’engloutissement prochain de l’humanité comme dans 2012, le film catastrophe dont tout le monde parle en ce moment. Ni pour me gargariser avec une fureur bien fulminante du genre « Mais qu’est-ce que c’est encore que ces c… »
Non. C’est plutôt qu’au terme de ces trois post consacrés à l’Apocalypse, j’en viens à me poser la question : que ferions nous si nous savions de façon certaine que la fin du monde est fixée à une date précise, telle qu’on pourrait faire un compte à rebours précis (par exemple dans la prophétie tirée du calendrier Maya le 21 décembre 2012 au coucher du soleil) ? Prendre sa valise pour aller sur la montagne ? Mais pourquoi faire, puisqu’on n’emportera rien dans l’autre monde (1).
Il est des questions plutôt sottes telles que : si tu savais que tu dois mourir demain, qu’est-ce que tu ferais ? En réalité personne ne répond avec sincérité à une telle interrogation, parce qu’on ne peut se mettre dans la peau du condamné à mort, et que même celui-ci peut espérer une grâce in extremis.
Certains qui ont frôlé la mort (comme lors d’un accident d’avion ou d’une avarie en bateau) disent que dans ce cas (outre la vision de leur vie) ils ont connu un état de totale passivité, vécu parfois comme un état de paix et d’acceptation de la mort, comme si notre cerveau secrétait alors des endomorphines à haute quantité. Peut-être est-ce vrai.
En tout cas ils n’ont pas rêvé à picoler avec des amis ou à passer une nuit de folie avec leur copine.
(1) Selon la chanson citée (consulter les paroles ici) la valise ne contiendrait qu’une simple chemise…
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