L'écureuil. Du panache ! Du panache ! Oui, sans doute : mais, mon petit, ce n'est pas là que ça se met !
Jules Renard – Histoires naturelles
L’écureuil… Notre cher petit écureuil qui nous attendait dans les succursales de la Caisse d’Epargne, si mignon, si avenant, si malin…
Quoique… Malin, pas tant que ça : Notre-Président vient de lui imposer une cage dorée et un nouveau proprio, et il n’a rien pu dire. Fauché, ratissé l’Ecureuil.
Car voilà : lui qui était sensé garder nos noisettes, il n’a pas su mettre les siennes à l’abri. Nuts !
Et pourtant, le panache, il savait bien que ce n’était pas là que ça me met.
La preuve :
Oui, je sais c’est facile, on devrait pas se laisser aller à la tentation de la moquerie.
Certains vont peut-être même croire que je fais une fixation perverse sur l’écureuil ainsi qu’en témoignent certains de mes Posts (celui-là par exemple, et même celui-ci)
Mais enfin, quand on nous donne des leçons d’économie domestique, quand on nous dit : épargnez, nous faisons le reste ; quand – par-dessus tout – on nous présente l’épargne comme la dernière mode pour être plus malin, payer moins d’impôts, et rembourser nos soins de santé, et financer nos retraites – et …
Alors, maintenant, je crois que tout le monde a compris : au lieu d’épargner, dépensez, flambez, craquez tout.
Comment ça ? Je ne sais pas moi…
Si, tiens : au lieu de filer vos économies à l’Ecureuil, achetez des trucs à gratter.
2 comments:
au lieu de filer vos économies à l’Ecureuil, achetez des trucs à gratter.
C'est là qu'on voit qu'on est en période de crise et qu'elle est vraiment très profonde: vous nous inviter à participer à l'impôt volontaire.
Damned ! Je suis démasqué !
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