Tantôt le coeur est le moteur du sexe, tantôt le sexe [est celui] du coeur. On ne le distingue qu'au moment des pannes.
Maurice Chapelan – Amoralités familières
Vous, mes chers lecteurs, qui depuis votre parasol de plage « contemplez » la voisine dénudée, je sais que vous vous demandez : d’où vient l’amour ?
La Citation du jour est là, comme d’habitude pour répondre à vos attentes.
--> L’amour se répartit entre deux pôles qui dominent alternativement : le sexe et le cœur.
Oui, mais voilà : comment savoir si c’est avec le cœur qu’on fait l’amour, ou bien si on aime notre petite amie parce qu’elle est bonne ?
La réponse est : on ne le distingue qu'au moment des pannes.
Le message du jour est donc le suivant : on ne connaît la vérité de l’amour que quand il cesse d’exister. C’est en constatant la panne qu’on comprend comment ça marchait.
Remarquez, c’est la même chose pour tout : notre corps comporte un tas d’organes dont on ignore totalement l’existence jusqu’à ce qu’ils nous fassent souffrir (1).
- Chérie, dis-moi, est-ce que tu m’aimes ?
- Oui, mon amour, je t’aime de tout mon cœur.
- Mais, dis-moi pourquoi tu m’aimes ?
- Je ne sais pas moi… Mais, attend un peu, le jour où je te plaquerai je te dirai pourquoi je t’ai aimée.
…. Maintenant vous pouvez aussi choisir d’emblée votre camp. Comme ces acteurs-cultes (Bardot/Piccoli), dans la scène-culte (« Et mes seins, tu les aimes ? »), du film-culte (Le mépris), du cinéaste-culte (Jean-Luc Godard). (2)
(1) Ceux qui ont atteint la cinquantaine doivent se rappeler de la campagne publicitaire des eaux de Vichy : « Mon foie ? Connais pas ! »
(2) Texte ici :
- Tu vois mes pieds dans la glace ? / - Oui / - Tu les trouves jolis ? / - Oui, très ! / - Et mes chevilles, tu les aimes ? / - Oui / - Tu les aimes mes genoux aussi ? / - Oui, j’aime beaucoup tes genoux / - Et mes cuisses ? / - Aussi ! / - Tu vois mon derrière dans la glace ? / - Oui / - Tu les trouves jolies mes fesses ? / - Oui, très ! / - Je me mets à genoux ? / - Non, ça va ! / - Et mes seins tu les aimes ? / - Oui, énormément ! / - Doucement, pas si fort ! / - Pardon ! / - Qu’est ce que tu préfères mes seins ou la pointe de mes seins / - Je sais pas ; c’est pareil / - Et mes épaules tu les aimes ? / - Oui / - Je trouve qu’elles sont pas assez rondes / - Et mes bras ? / - Et mon visage ? / - Aussi ! / - Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ? / - Oui, tout ! / - Donc tu m’aimes totalement / - Oui, je t’aime totalement, tendrement, tragiquement / - Moi aussi Paul !
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