C'est le baiser, le baiser du vampire / Le baiser qui vous fera défaillir / Un seul de ces baisers dans votre cou / Et vous voilà tout sans dessus dessous.
Le baiser du vampire (Comptine d’Halloween)
La citation du jour poursuit son enquête sur le baiser : un peu de tendresse dans un monde de brutes… Attention : aujourd’hui on renverse la vapeur : un peu de brutalité dans un univers de douceurs
Il y a des enchaînements terribles : comment parler du baiser du vampire après avoir évoqué le monde merveilleux du bisou ? Comment faire sourire avec le bisou dans le cou quand c’est en réalité le Vampire qui cherche votre jugulaire ?
Les vampires existent surtout au moment d’Halloween, chacun le sait. Et ils terrorisent parce qu’ils possèdent leurs victimes en les séduisant d’abord, pour les saigner en suite. Et leur baiser est à la fois ce qu’on désire et ce qu’on redoute : est-ce que tous les baisers ne seraient pas comme ça – à commencer en douceur pour finir en morsure ?
Mais dans notre comptine, les vampires font sourire parce qu’on voit qu’ils ne sont pas si forts que ça. Relisons-la ensemble : notre petite héroïne va faire fuir le Vampire quand il la demande en épousailles ("Voulez vous m'épousâtes ? " [zat zat]), en lui disant :
Hélas, mon triste sire [sire sire] / Je ne puis vous mentir [tir tir] / Je préfère les yeux de Firmin à votre beau sourire.
Et voilà l’amour qui reprend ses droits : le baiser du vampire s’évanouit devant celui de l’amoureux, fier chevalier servant de la gentille dame.
Quoique… Continuons je vous prie notre lecture : Isabelle est mariée [yé yé] / Depuis plusieurs années [néné] / Avec Firmin pas de dangers il n'avait qu'un dentier …
Moralité : jeunes filles, si vous vous cherchez un soupirant, prenez en un vieux aux chicots branlants. C’est moins dangereux.
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