Saturday, May 10, 2014

Citation du 11 mai 2014




L'humanité ne progresse pas. Elle redispose autrement, selon d'autres convenances, d'après des aspirations différentes. Le système de hiérarchie avait ses défauts, mais celui de l'oppression par l'argent ne me semble pas préférable.
Chantal Thomas – Les Adieux à la Reine
Quid de l’évolution ?

Cette curieuse illustration arrête le regard : elle nous indispose. N’est-ce pas parce qu’on y voit l’humanité évoluant entre deux stades animaux, du singe au porc ? – évolution qu’on préférerait ne pas voir se développer : après tout, tant qu’à être une bête, mieux vaudrait rester singe plutôt que devenir un porc.
Chantal Thomas nous console un peu : selon elle l’évolution n’existe pas, car la modernité se contente de redisposer de façon différente ce que nous sommes restés, en sorte qu’on croit à la nouveauté de l’homme alors qu’il n’y a rien de neuf. N’y aurait-il donc aucune mutation, aucune rupture dans cette pseudo-évolution ?
Regardons cette image : les trois premières étapes, du singe à l’homme moderne, nous montre un individu armé (os, sagaie, kalachnikov) et sans doute pourvu d’intentions belliqueuses. Notons en effet la pelle tachée de sang que tient l’homme moderne : sans doute est-il un être humain puisqu’il ensevelit ses morts ; mais il doit en avoir fabriqué beaucoup avant de se décider à le faire…
Seulement, regardons l’homme post-moderne : ventru, tenant dans une main une canette avec une paille (= coca-colas ?) et de l’autre un sac (= pop-corn ?), il n’est plus armé, il est simplement décati : chauve, ventru, il n’a plus qu’à se mettre à quatre pattes pour devenir un porc.
Si Chantal Thomas a raison, alors il faut penser que depuis l’origine les hommes (et le singe avec eux) ont toujours pensé d’abord à leur jouissance et que s’ils l’ont reléguée au second plan pour combattre c’est que la nature le leur imposait. L’homme de Neandertal qui ramenait à la caverne la femelle qu’il venait de capturer était déjà un porc, simplement un peu plus agressif que le porc de nos porcheries.
o-o-o
… Oui, on aurait dû rester avec les singes. Pas avec les chimpanzés, mais plutôt avec les bonobos. Eux ils ont su faire de la sexualité un procédé utile pour la paix sociale. Défaire les tensions sociales en copulant avec l’ennemi :

Faites l’amour, pas la Guerre ! – Telle est la devise des bonobos !

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