L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.
Virgile
Aujourd’hui c’est le jour de la
fête des mamans.
- Je suis obligé de le
reconnaitre : j’ai trop souvent profité de cette occasion pour ironiser
sur le dévoiement commercial que représente cette fête par rapport au pur amour
qui lie l’enfant et sa maman.
C’est sérieusement que je reviens
aujourd’hui à l’essentiel : cet amour de la maman pour son petit enfant
est tellement caractéristique qu’on peut l’identifier au sourire qui éclaire le
visage de la Maman.
Voyez ce tableau de Leonard de Vinci, le
peintre du sourire (1).
Il réunit deux mamans sur la même
image : Sainte Anne, mère de Marie ; Marie mère de Jésus. On a
beaucoup glosé sur ce tableau (2), et peut-être est-il bon, en ce jour où l’on
célèbre les mamans, de se contenter d’y retrouver une image de l’intimité, avec
cette mère qui a sa grande fille sur ses genoux, comme si elle n’avait que 5
ans ; et cette maman (Marie) qui attire vers elle son petit qui enfourche intrépidement
un agneau. Et par-dessus tout, le sourire attendri de Sainte Anne, qui
contemple sa fille devenue mère.
Oui, on surimpose sur cette image toutes
sortes d’intentions qui nous font oublier l’essentiel : quand on veut
peindre un sourire, on peint une maman.
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(1) Oui, j’ai déjà utilisé hier cette
œuvre de Leonard de Vinci: mais une fois de plus n’est pas une fois de trop.
(2) Même Freud : voir ici.
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