Dieu a établi les pauvres dans le monde pour recueillir
ses droits en sa place.
Louis Bourdaloue
1
– Dieu est comme un Roi qui perçoit un impôt sur ses sujets.
2
– Les pauvres sont comme les percepteurs de Dieu.
3
– Faire l’aumône est un devoir non seulement vis-à-vis des pauvres, mais
surtout vis-à-vis de Dieu.
4
– Du coup, puisque c’est un impôt, inutile d’espérer que « Dieu nous le rende » un jour !
o-o-o
Pour
moi, c’est quand même le premier point qui m’intéresse. Les hommes doivent
quelque chose à Dieu. Quelque chose qui lui serait utile, ou du moins qui
pourrait convenir à Sa Grandeur.
Raison
pour laquelle on a soutenu que la Dette est de nature non seulement morale
(devoir de la rembourser), mais encore religieuse (c’est pêcher que de ne pas
l’honorer). Dieu a prêté à l’homme une âme : c’est son souffle dans les
narines d’Adam. Mais au moment de la mort, elle repart « dans la maison du
Père » et notre devoir est de la rendre à son Créateur en bon état :
sinon direction --> l’Enfer !
Moi
je dis : Blasphème !
Péché d’orgueil que de se croire capable de donner à Dieu quoique ce soit qui Lui
convienne. Outrecuidance coupable que de prétendre échanger avec Dieu un
cierge par-ci, une grâce par là. Si nous sommes bien en dette avec Dieu, cette
dette est de celles qui ne se remboursent pas, raison pour laquelle Sa Grâce
est indispensable. D’ailleurs, s’Il a sacrifié Son Fils pour racheter nos
péchés, c’est bien que nous étions comme les grecs : incapable d’honorer
nos traites.
Et
nous ? Devons-nous aussi compter sur la grâce de la BCE et du FMI
réunis ?
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