C'est là un des secrets des mamans.
Elles ne renoncent jamais à l'idée de revoir leurs enfants.
Joseph
Roth – La crypte des Capucins
Fête des mamans (J-1)
On reconnait un écrivain au fait qu’il
trouve un chemin neuf pour nous amener là où nous avons toujours été – pour
nous faire découvrir ce que nous avons toujours su. C’est ce que nous
constatons aujourd’hui avec Joseph Roth.
Les
mamans ne renoncent jamais à l'idée de revoir leurs enfants.
Ce qui revient à dire que leur petits, même devenus grands, restent leurs
petits. On en voit une éclatante confirmation avec ce tableau de Leonard de
Vinci Saint Anne, la Vierge et l’enfant :
on y voit Marie, une grande et belle femme adulte, familièrement assise sur les
genoux de sa mère présentée comme une femme mûre, certes mais en pleine
possession de ses forces.
Oui, Marie quoiqu’adulte est encore
cette enfant qu’Anne a bercée quand elle était petite (1). Cela on le sait,
mais il faut que Joseph Roth nous le rappelle : dans chaque maman reste,
intégralement, ce petit qu’elle a porté autrefois ; cet amour pour son enfant
est resté inchangé parce que l’enfant lui-même est resté tel qu’il était.
Le sourire de Sainte Anne nous
dit : cet enfant que je couve d’un regard attendri, c’est Marie, ma fille
– il n’est que secondairement pour la mère de Jésus, mon petit-fils.
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(1) Pour mémoire ajoutons que Marie est
l’enfant du miracle, puisqu’Anne étant stérile, il fallut une intervention
divine pour qu’elle enfante Marie.
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