« L’important n’est pas de vaincre mais de participer. »
Baron Pierre de Coubertin
On est tellement éloigné de l’esprit de l’olympisme qu’on se demande quel pouvait être le sens de cette devise : comment des compétiteurs tels que des sportifs engagés dans les épreuves olympiques pouvaient-ils penser une pareille chose ? Qui donc pourrait participer à une compétition simplement pour être là, sans avoir pour unique objectif de gagner ?
Il est vrai que le sport à l’époque de Coubertin c’était un affaire d’Homme. Pas de polémique ! Je veux dire : il s’agissait de célébrer l’humanité dans la communauté des épreuves physiques aux quelles on soumettait les corps (comme ailleurs on pouvait le faire pour les âmes) ; on disait : « Par delà nos différences, ce qui nous unit ici est plus fort que ce qui nous oppose ailleurs».
Hitler a montré ce qu’il en pensait, et les nationalismes de tout poils, qui se réveillent tous les quatre ans dans les stades olympiques.
L’idéal de paix et de fraternité enseigné par les grecs serait donc caduc ? Peut-être pas tout à fait. Peut-être s’est-il modifié et déplacé ; le football soude des communautés comme le montre la Côte-d’Ivoire qui réunit le nord et le sud dans le même élan de soutien aux Eléphants. C’est déjà ça, même si, comme on l’a déjà dit ici, la solidarité n’existe qu’au prix de la détestation de ceux qui sont en dehors de la communauté.
No comments:
Post a Comment