«L’amour, c’est l’infini à la portée des caniches.»
Céline
Après la cristallisation (Cf. Citation du 28 juin), le rut. Après Stendhal, Céline. Où allons-nous ?
On aurait dû le fusiller Céline. On aurait dû. Pas seulement parce que c’était un collabo hostile à Pétain parce qu’il le trouvait trop tiède ; pas seulement parce que c’était un antisémite pire que les nazis ; mais aussi parce qu’il a osé humilier le plus noble sentiment humain : l’amour. Quel Salaud ! Au mur… Douze balles dans la peau…
Pas besoin de réfléchir pour écrire ça. Et si on réfléchissait ?
L’amour, chez le caniche relève de la mécanique des instincts : vous avez vu comme il est capable de confondre votre jambe avec sa femelle ? Donc l’amour chez l’homme déjà c’est ça. Mais c’est aussi l’infini du sentiment qui vous soulève, vous emmène dans un monde sublime, où peut-être même vous rencontrerez le divin. Ce que dit Céline c’est que cet infini là, c’est l’effet de la testostérone qui inonde vos veines (1) dès que l’occasion s’en présente ; c’est le fruit du prurit de la chair.
Alors, c’est là qu’on a envie de le fusiller, Céline. Blasphème ! Insulte à ce que l’humanité a de plus sacré !
Alors il va falloir fusiller aussi Freud, et tous les psys qui vont avec. Un seul exemple : la sublimation. La sublimation, c’est bien l’infini à la portée des caniches, sauf que les caniches n’auraient pas besoin de créer des activités socialement valorisées pour éprouver de la jouissance : pas besoin d’être musicien, pas besoin d’être sœur Thérésa, pas besoin d’être Héloïse aimant Abélard même après son petit accident. Le caniche n’en a pas besoin pour jouir, mais l’homme si. Toute la différence est là.
L’amour, chez l’homme, c’est le caniche plus l’infini.
(1) Le dames traduiront dans leur propre système physiologique
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