Les choses gratuites sont celles qui coûtent le plus. Comment cela ? Elles coûtent l'effort de comprendre qu'elles sont gratuites.
Cesare Pavese
(Second commentaire - suite du 7 juin)
La gratuité est peut-être difficile à comprendre, mais elle s’affirme pourtant depuis quelques années comme une réalité qui devient de plus en plus évidente dans nos sociétés réputées pourtant pour leur égoïsme, leur « matérialisme » comme diraient certains.
Que penser en effet des journaux gratuits, tels que de « Métro » ou « 20 minutes » ? Et des Freeware ? Et - surtout - d’Internet, et de tout ce qui l’accompagne, Google et compagnie ? Voilà des faits qu’on pourra contester en soutenant qui la gratuité n’y est qu’une apparence, qu’elle ne suppose ni générosité ni donateurs, étant donné que l’offre est commerciale, et qu’elle est systématiquement rentabilisée dans la mesure où elle sert de support pour de la publicité. Certes, encore que ce soit déjà moins vrai pour Internet qui est issu de la volonté d’échanges scientifique et qui reste aujourd’hui marqué du besoin de partage.
Jusqu’à quant allons nous accepter de payer notre numéro de Libé 1 euro 20 ?
(1) Irons-nous jusqu’à dire comme Proudhon : « La propriété c’est le vol » ? (voir citation du 17 mars)
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