François Nourissier – A défaut de génie
Le communisme…
Ceux qui en disaient du mal, autrefois étaient qualifiés d’hystériques (ou de hyène dactylographe). Plus tard on a dit : « Ne tirez pas sur une ambulance ». Un peu plus tard encore : « Ne tirez pas sur un corbillard ». Aujourd’hui : « N’allez pas cracher sur une tombe ».
C’est de ce dernier registre que relève la remarque de François Nourissier.
Mais il y a un peu plus ; il y a l’explication de la force des utopies. C’est à dire l’espoir – autrement dit l’illusion.
Qu’on en ait fini avec l’illusion communiste ne signifie pas qu’on en ait fini avec l’illusion en général.
Je crois que chaque époque a ses utopies qui sont le reflet de ses espérances déçues.
Et donc, chaque utopie exprime quelque chose de la nature profonde de la société qui la construit. Après tout on ne s’étonne pas que les enfants rêvent de ville faite de nougat.
A ce compte, mieux que le communisme, le millénarisme (1). Mieux encore (si c’est possible) : la croyance que la fin des temps est proche de nous, et que préparer une société qui nous y prépare est urgent. J’ai lu quelque part que du temps de Luther on croyait que le jugement dernier aurait lieu avant 50 ans.
Dis-moi quelle est ton utopie, je te dirai qui tu es…
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(1) Croyance selon la quelle le Messie règnera sur la terre 1000 ans avant le jugement dernier
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