Ce qui m'intéresse vraiment c'est de savoir si Dieu avait un quelconque choix en créant le monde.
Albert Einstein
- L’Inquisition a brûlé tout vif Giordano Bruno pour avoir osé dire qu’il existait une pluralité de mondes.
Autant dire que ça a calmé les philosophes qui se sont désormais contentés de s’interroger non plus sur cette pluralité, mais seulement sur la possibilité pour le monde d’être autre que ce qu’il est.
- Descartes disait : Dieu aurait pu faire le monde autrement s’Il l’avait voulu. Mais Il a fait celui-ci, et il est bon parce que c’est Lui qui décide de ce qui est bon ou mauvais.
- Leibniz disait : ce monde est le meilleur des mondes possibles, parce que Dieu l’a choisi entre tous ceux qu’Il pouvait envisager.
- Einstein affirme qu’il n’est pas certain que Dieu ait eu le choix.
Les physiciens sont devenus des métaphysiciens, qui s’interrogent sur le néant, la matière, et la pluralité des mondes. Et sur Dieu.
Tranquilles, les physiciens : l’Inquisition a disparu et avec elle les menaces sur leur vie. Reste le questionnement : si le monde – ou plutôt l’univers – pouvait être autre que celui que nous « connaissons » (si tant est qu’on le connaisse), quel serait-il ?
Qu’on ne dise pas : tout ceci, c’est de la masturbation intellectuelle, parce que notre vie à nous, citoyens du 21ème siècle ne dépend pas des particules ni de la nébuleuse du Centaure – elle dépend des élections et des Marchés financiers. Voilà ce qui compte.
Erreur ! Les particules, on en a mesuré l’importance de Hiroshima à Fukushima, et les physiques bizarroïdes nous ont prouvé leur efficacité dans tous nos appareils électronico-numériques.
Quant à la pluralité des mondes, ça ne changerait pas grand-chose à notre vie que ça n’existe pas, sauf que là, c’est notre imagination qui les réclame à cor et à cri : voyez l’intérêt soulevé par les exo-planètes.
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