Citation du 19 mai 2011

La politique ne se résume pas au choix d'un candidat aux élections, c'est une manière de vivre.

Costa-Gavras – interview dans Studio Magazine - Mars 2002

Affaire DSK 2

C’est un des effets collatéraux de l’affaire DSK : le vide provoqué par son incapacité à se présenter aux élections présidentielles en 2012. Et les spécialistes de discuter à perte de vue sur la gauche, et puis le centre, et qui donc va récupérer ces voix, et quel effets sur la candidature Sarkozy, et sur Marine… Mais ces spécialistes oublient peut-être un peu vite ce que nous révèle cette malheureuse affaire : on ne peut pas dissocier les hommes de leur nature, et donc on ne peut limiter les politiciens à leur programme, sans tenir compte de leur nature humaine, vivante et profonde

Les commentateurs américains se gaussent de nous, Français, qui prétendons justifier telle ou telle candidature sans vérifier d’abord si le passé de cet homme ne révèle pas quelque turpitude bien honteuse (1). Ce fait divers qui vient d’arriver à New-York nous prouve que c’est impossible.

Alors imaginez je vous prie ce qui serait arrivé si rien n’était arrivé dans la suite d’hôtel de DSK : que la femme de chambre ne se soit pas trompée de porte et qu’elle soit passée à côté – ou bien qu’entrant malgré tout elle se soit laissée culbuter sur le lit et qu’elle ait profité de l’aubaine.

Le Directeur du FMI serait monté dans son avion, arrivé en Allemagne et discuté en tête à tête avec Angela Merkel ; imaginez un peu la suite…

Autre chose : si ce fait divers ne s’était pas produit, on aurait fort bien pu élire à l’Elysée un homme dont les chaudes pulsions risquaient de se manifester à tout moment : devrions-nous nous féliciter que cela se soit révélé avant – ou bien devons-nous malgré tout regretter qu’un tel homme ne soit pas élu Président ?

Vous me direz peut être qu’il ne sert à rien de le regretter puisqu’il risque de ne sortir de prison que dans 70 ans. Mais attendez un peu : si un tel homme est indisponible, il reste encore au moins une femme capable de le remplacer : Miss.Tic !

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(1) Allez-y, imaginez un peu les perversions de nos hommes et femmes politiques. Ne vous gênez surtout pas : depuis dimanche dernier, c’est permis.

Par exemple ? Marine Aubry est addict au chocolat noir, Notre-Président ne peut s’endormir sans son Doudou et Marine n’aime que les hommes au crâne rasé.

Ça ne vous suffit pas ? Il vous faut encore savoir que François Hollande ne peut faire l’amour que dans le noir, et que Ségolène ne peut jouir qu’en se roulant dans de la soie ?

Belle mentalité !