C'est son prochain qu'il faut aimer comme soi-même. Les autres, c'est facile. Ils sont loin.
Henri Jeanson
Certains aiment les fleurs et les bêtes parce qu'ils sont incapables de s'entendre avec leur prochain.
Sigrid Undset – Retour à l'avenir
Deux citations : une seule idée.
L’idée c’est que le commandement biblique : Tu aimeras ton prochain… est bien un défi lancé aux hommes. Selon ces deux citations, on préfère aimer ceux qui sont loin dans l’espace ou qui appartiennent à un genre éloigné du notre.
Aimer son voisin, c’est non seulement supporter tous ses défauts dont la proximité m’accable, mais aussi être tenu de le secourir quand il est dans le malheur. Je peux dire que j’aime les chinois, mais quand ils sont ensevelis sous un tremblement de terre, ce n’est pas moi qui, à 12000 kilomètres de là, vais pouvoir les tirer d’affaire.
L’idée commune à nos deux citations, c’est aussi que l’amour – ou si on veut : l’affection – que nous portons aux autres, ça doit avoir un certain effet. Il est d’usage en effet de dire que c’est dans l’adversité qu’on compte nos vrais amis.
- Oui, parce que c’est là que leur affection trouve l’occasion de se montrer.
- Sans doute, mais pas seulement. Nos vrais amis, c’est aussi dans le bonheur partagé, dans l’exultation du triomphe ou dans la joie de la fête que nous les retrouvons.
Ouch !!! Que de banalités ! La citation du jour serait-elle atteinte de dégénérescence mentale ?
Bon, d’accord… Voilà où je veux en venir : Facebook. Vous pigez ? Facebook avec ses millions de gens qui se déclarent amis les uns des autres…
- Dis, tu veux bien être mon ami ? Je pourrai lire ce que tu as écrit sur ton mur. Je te laisserai lire le mien, et si tu veux bien on les rapprochera pour qu’ils n’en fassent plus qu’un…
Qu’est-ce que c’est que ce langage ? A part les gamines de CE2, je ne vois pas qui a pu imaginer ça.
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